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VAQUITA 

2021 : selon les estimations actuelles, il resterait moins de 10 Vaquitas.
Cependant, moins il y en a, plus ce nombre est difficile à déterminer.​
La population du marsouin de Californie à subit une perte record de 98.6% de ses individus depuis 2011, décrochant le titre de mammifère marin le plus rare du monde. 
La SCS s’investit pour que le travail sur les méthodes de pêches « Vaquita friendly »
pour que la Vaquita ait plus de chances de voir sa population s’épanouir. 

 
Vaquita

“Le marsouin de Californie (Phocoena sinus)

communément appelé Vaquita,

est le plus petit cétacé au monde.


Endémique du Golfe de Californie, l’espèce est classifiée 

«en voie d’extinction critique»

sur la Liste rouge de l’ UICN

(Union Internationale pour la Conservation de la Nature). 

Vaquita Action SCS
PNO_oficial.png

PRO NATURA NOROESTE A.C.

Notre partenaire sur place

La collaboration entre Pro Natura Noroeste A.C. et la SCS commence en 2014.

Dans le cadre de son travail sur les espèces les plus menacées au monde, la SCS décide de s’engager dans le combat pour sauver les dernières Vaquita de l'extinction. Elle recherche alors les institutions locales impliquées. C'est comme cela que les deux ONG vont s'entretenir sur le projet d'élaboration de méthodes de pêches alternatives dites "Vaquita friendly” qui permettent d’éviter les captures accidentelles (voir plus bas pour des exemples de tels engins de pêche). Ainsi, la SCS et Pro Natura Noroeste A

Sur le Terrain : Pro Natura
Projet : Vaquita Friendly

Technologie  RS - INP – MX

Source : Pro Natura Noroeste A.C.

Filets Maillants

Source : Pro Natura Noroeste A.C.

Nasse expérimentale

Source : Pro Natura Noroeste A.C.

Filets - Technologie  RS - INP – MX
et Nasses expérimentales dits « Vaquita friendly »

 
 
Grâce à l’ensemble des fonds versés en 2015, Pro Natura Noroeste A.C. a pu fabriquer 48 nasses (24 financées par le WWF et 24 financées par la SCS), 94 sorties expérimentales sur le terrain (dont 80 financées par la SCS, dont 20 sorties avec le filet et 60 avec les nasses) et une partie des pêcheurs locaux a pu être équipée avec le nouveau matériel.
 
Les tests réalisés nécessitaient une optimisation en 2016 quant à la période de pêche, l’enregistrement des statistiques, la répartition des filets et nasses par bateau, les coûts (ex : types d’appâts) et les bénéfices (ex : méthodes de conservation des produits de la pêche pour élargir les ventes aux localités adjacentes).
 
L’équipe de Pro Natura Noroeste A.C. travaille en parallèle, à la réglementation, à la traçabilité des méthodes et à la création d’un label. Elle étudie les voies de commercialisation des produits sous ce label, et tente de fédérer les pêcheurs locaux favorables aux méthodes « Vaquita friendly » afin qu’ils puissent plaider en leurs faveurs et faire évoluer les consciences

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En Savoir plus

En Savoir plus sur l'Urgence : 

 

La Vaquita, et le Totoaba, sont tous deux répertoriés sur la Liste rouge de l’IUCN (International Union for the Conservation of Nature) respectivement « en danger critique d’extinction » et « en danger critique ». Ils sont également inscrits à l’Annexe I de la CITES.

Conscient de l’importance de préserver la biodiversité, le gouvernement mexicain a pris part, en avril 2015, à cette cause qui mobilise de nombreuses ONG (WWFPro NaturaSea Shepherd, etc.) et Commissions internationales (CIRVA, OCDEIWC, etc.). Les dispositions du gouvernement devaient permettre aux ONG, en collaboration avec les autorités environnementales du pays, de continuer de développer et de tester des méthodes de pêche alternatives dites  « Vaquita friendly » avec les pêcheurs locaux, pendant que les pêches illégales (filets maillants et braconnage du Totoaba) seraient sous surveillance accrue.

​Cependant, en octobre 2015, les autorités ont interdit toutes formes de pêches, y compris celles destinées à la recherche, et pour 2 ans ! Ces autorités invoquaient l’impossibilité d’établir des outils de contrôle des méthodes de pêche alternatives. De plus, les autorités ne disposent toujours pas de cadre juridique pour réprimer les pêches illégales de manière efficace. En somme, seul quelques pêcheurs utilisent actuellement un matériel de pêche inoffensif pour marsouin de Californie qui a depuis continué à disparaître au milieu de ces initiatives contradictoires. 

 

Aujourd’hui, le destin de la Vaquita dépend de l’attention qui sera portée au développement de solutions qui, combinées pour certaines, pourraient lui permettre de prospérer à nouveau :

  • Avant tout, l’arrêt de la pose de filets maillants dans sa zone d’habitation ainsi que le retrait de tous ceux qui y gisent

  • La mise en vigueur des lois qui interdisent l’utilisation de filets maillants dans les zones marines protégées

  • Le démantèlement des réseaux de trafic illégal de Totoaba du Mexique jusqu’à la Chine (où il est finalement exporté), ou même directement l’arrêt de la nécessité de consommer pour la Chine du poisson en trouvant une alternative artificielle par exemple

  • L’amélioration des engins alternatifs de pêche « Vaquita friendly » et l’éducation des pêcheurs et futurs pêcheurs sur leur caractère déterminant pour l’espèce

  • Création et implémentation d’un système de traçabilité des crevettes vendues localement pour promouvoir celles qui ont été pêchées avec un équipement alternatif

  • L’interdiction dans tous les autres pays d’importer tout produit de la mer provenant du haut Golfe de Californie au Mexique

  • Le développement d’autres moyens d’existence que la pêche pour les populations locales (comme l’agriculture par exemple)


Si les facteurs naturels ont une influence certaine sur son taux de mortalité, sa vulnérabilité est plus largement liée aux activités humaines, et notamment à la pêche artisanale et au braconnage du poisson Totoaba (Totoaba macdonaldi), (ainsi qu’à la pêche à la crevette, commerce le plus rentable dans la région, ndlr) pratiquées aux moyens de filets maillants. La Vaquita fut malheureusement une prise accidentelle de ces filets durant de nombreuses années (et l’est toujours, ndlr).
La pression par pêche est d’autant plus dévastatrice que la fréquence de reproduction des femelles est faible. 

Selon les estimations actuelles, si l’effort pour supprimer totalement les captures accidentelles de Vaquita n’est pas soutenu, ni renforcé, l’extinction de la population surviendra d’ici 2022. De nombreux efforts de conservation menés par le passé ont permis de ralentir son déclin, notamment par la création de zones marines protégées exemptes de toute pêche aux filets maillants, mais pas de le stopper. L’interdiction officielle de pêcher avec ces filets dans ces zones ne fut pas strictement respectée. Les recommandations du CIRVA (The International Committee for the Recovery of the Vaquita) sur l’élimination totale des prises accidentelles et le développement de techniques de pêches alternatives, furent soutenues par le gouvernement mexicain en avril 2015, par les dispositions suivantes : une augmentation de la surface du refuge de la Vaquita, un moratoire de 2 ans sur les activités de pêche la menaçant, une compensation financière pour les pêcheurs, ainsi que le renforcement du combat que le Mexique mène contre le braconnage du Totoaba.

Ces mesures sont appuyées par le Comité scientifique de la Commission Baleinière Internationale concernant les petits cétacés (2015) et par la CITES (2016).” NEREUS, Avril 2016
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